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Kann al Loar : « Il faut prendre des risques ! »

Photo de presse

Luc Raoul, président de Kann al Loar.

Créations, identité du festival, situation économique : le président Luc Raoul répond aux questions, un peu plus de deux mois avant la fête.

Trois questions à

Les créations vous tiennent à coeur, à l'image de celle qui naîtra de la rencontre entre Denez Prigent et Davy Spillane. C'est votre marque de fabrique ?

Depuis des années, nous estimons qu'un festival est là pour faire de la diffusion mais pas seulement. Notre rôle est d'aider les artistes à créer. Nous travaillons depuis deux ans sur la création avec Denez Prigent, que nous avions accueilli avec plaisir en 2004. Il a listé les artistes avec lesquels il souhaitait travailler. Le nom de Davy Spillane, le maître irlandais du uilleann pipe, figurait en premier. Nous l'avons contacté, il a dit oui tout de suite. Tous les deux se retrouveront pendant trois jours, avant de monter sur scène, le lundi soir, entourés de sept musiciens. Ils s'échangent déjà des fichiers de musique.

Vous avez insisté aussi sur l'ouverture du festival à tous. Comment remédier à cette image de « festival de la culture bretonne » réservé à un public d'initiés ?

Une chose est sûre : toutes les personnes qui viennent vers nous se disent satisfaites et surprises de l'esprit d'ouverture qui y règne. Notre pari est celui d'allier la qualité et l'ouverture. Nous multiplions les spectacles gratuits, les spectacles de rue... On joue aussi la carte de la diversité : les cercles et bagadou en costumes traditionnels côtoient les Groove Boys, un groupe déjanté.

L'an passé, bien des festivals bretons ont souffert. Certains ont disparu de l'agenda culturel. Comment le festival vit cette période mouvementée ?

Il faut être un peu fou pour organiser un festival ! (sourires). On est sur une activité à risque et pour continuer, il faut en prendre, des risques ! Le budget est de 260 000 €, les subventions représentent 50 % du montant total du budget. La commission partenariat, créée il y a deux ans, a beaucoup travaillé. Nos partenaires privés, de grosses sociétés comme des commerçants, nous sont fidèles et nous en accueillons même de nouveaux cette année. On peut compter aussi sur un vaste réseau de 300 bénévoles.

Nelly CLOAREC

Samedi 02 mai - Landerneau