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Groove Boys - C'est quoi ton machin ?

Photo de presse

Aujourd’hui, mon cher funky prolo, je vais vous présenter un groupe de gens talentueux qui sont capables de produire des sons mélodieux en soufflant dans une crêpe au sarrasin, et de danser le jerk sur de la musique drôle. J’ai nommé les très celtique Groove boys qui font du jazz dans le Landerneau brestois.
Ces jeunes gens, tous amis depuis le lycée, ont formé leur groupe en 1997 en se rendant compte que les standards de la musique française des années 80, soit dit en passant, de loin la meilleure période de la chanson francaise, avait tendance « à rentrer au pays de ringardie », comme j’aime à dire. Et bien ces courageux jeunes gens ont dit non, ils ont retroussé leur biniou, muscler leur estime de soi et se sont lancés en backflip vers l’adaptation des eighties.
Filip, Adel, Franck, Roger et - un roux - sortent leur premier single sur un l’un des premier compact disque réinscriptible X 2 du marché parce que c’est quand même cher. Distribué à plus de un seul exemplaire, il s’agissait du remix en 8 bits de la traviata reprise en 1987 par Corrine Charby sous le titre « Il est où le dindon ». Deux jours plus tard, il pondait leur premier album sur le même CD qui ne pouvait accueillir que trois chansons. Petite explication technique pour nos amis technophiles : à cette époque un mp3 moyen qui s’appelait du Wav prenait 50 Mo à la minute, et le CD RW n’étant muni que de 200 Mo, cela s’appelle la dure condition de l’artiste.
Intitulé sobrement « CD de Franck, Adel, Franck, Roger et - le roux - alias les Groove Boys », il contenait des morceaux entièrement réalisés avec des mains, des instruments et des voix. Trés vite, nos quatre compères, - le roux ne compte pas - furent acclamés sur les scénes de leur chambre pendant a peu près sept ans. Un jour, à la fête de la paella de Kerplouhengougounisec, quelqu’un les a enfin applaudit pour leur juste milieu. Et depuis, la chance leur sourit de ses belles dents. De quatre , - le roux ne compte pas- il passe bientôt à cinq, le frère de l’un des musiciens sachant manier des nunchakus, puis douze, puis treize, puisque - le roux s’est teint les cheveux, il s’appelle Justin et il est gentil.
Et voilà mon petit Funky Golo, telle est la success story de ces bretons chantonnants et même si des rumeurs de pédophilie sexuelle vient entacher de liqueur séminale leur parcours intercommunal, n’oublions pas que Frederic Mitterand lui aussi joua du biniou avec de jeunes vieux garcons. Sur ces bonnes paroles, je vous dis à la semaine prochaine, peut-être, pour une autre chronique fourrée d’anecdotes croustillantes et nappée d’une bonne sauce à la connerie.

Michel Desjoyeaux

Mardi 01 juin - Brest