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Groove Boys. « Au début on n’assumait pas trop… »

Photo de presse

Ils sont une quinzaine de Finistériens (dont plusieurs Brestois) et ont fêté il y a peu leurs onze ans. Le credo des Groove Boys n'a pas changé : reprendre des tubes des années 80 avec bombardes et cornemuses. On a interrogé, Arno, l'homme derrière la fameuse « groove box » du groupe.

Les Groove Boys ont onze ans. Vous imaginiez durer aussi longtemps ?
À l’origine le groupe a été créé juste pour l’anniversaire d’un copain qui fêtait ses 20 ans. On a repris des tubes des années 80 à la bombarde et à la cornemuse et finalement, les gens présents à la soirée ont aimé alors on a continué. Maintenant on est une quinzaine. Des membres sont partis, d’autres sont arrivés, il y a un éternel renouvellement d’enthousiasme !

Vous jouez quoi comme instruments ?
Au début il n’y avait que de la bombarde, de la cornemuse et une boîte à rythme et puis maintenant, il y a aussi batterie, saxophone, trompette et même trombone depuis peu.

On vous voit surtout en été, non ?
Il nous arrive de faire des concerts dans l’année mais c’est vrai que c’est surtout l’été qu’on sort de notre niche, en quelque sorte. On répète l’hiver à La Carène mais on est surtout un groupe d’extérieur.

C’est quoi le morceau qui marche le mieux ?
Je pense que c’est Partenaire Particulier, depuis le début. C’est le premier morceau qu’on a repris et c’est un gros tube que tout le monde connait par coeur, même les plus jeunes. Ça marche à tous les coups !

Vous devez faire hurler de rage les puristes de la musique celtique…
Ouais, c’est pas arrivé souvent mais il y a eu quelques personnes qui considéraient qu’on ne respectait pas l’instrument. Bon, on est aussi allé dans des fest-noz et des gens nous ont dit qu’on n’avait rien à y faire. Ce qui est vrai (rire). Mais on trouvait sympa l’idée de transformer le fest-noz en une sorte de petite boîte de nuit après les danses trad’.

Vous êtes surtout un groupe de live ?
Clairement. D’ailleurs on ne pensait jamais sortir d’album mais les gens nous le demandaient souvent. On l’a enregistré en live.

Vous changez de déguisement des fois ?
Y’a pas de règles ! Chacun a son déguisement et en change quand il veut. Les déguisements font partie de l’identité du groupe mais, au début, ils servaient surtout à se camoufler parce qu’on n’assumait pas trop de faire n’importe quoi (rire).

Votre meilleur souvenir de scène ?
Je pense que la plupart des membres diraient le festival des Terre-Neuvas à Bobital. On a joué une première fois et on a été réinvité l’année suivante tellement ça avait marché. Un truc de fou !

> En concert vendredi au Fort du Dellec, à Plouzané. La soirée commence à 20 h 30. Entrée gratuite, les navettes aussi.

Emmanuel Saussaye

Mercredi 03 juillet - Brest