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Groove Boys : entre tradition et délire complet

Photo de presse

Les Groove Boys offrent une plongée surprenante dans le monde magique des années 80.

« La tradition n'est pas une prison » : telle est la jolie devise des Groove Boys, qui se produisaient lundi soir sur la scène du Ceili, dans le cadre du Festival Off. Sur fond de rythmes technos, leurs reprises de tubes des années 80 à la bombarde et à la cornemuse fonctionnent à plein régime.

Les gardiens de la tradition bretonne, pour lesquels bombardes et cornemuses sont réservées aux gavottes et autres plinn, en sont pour leurs frais. Les Groove Boys, sorte de petit bagad plongé dans une marmite dance, ont fait entrer lundi les spectateurs du Ceili dans une douce folie. Qui n'a pas entendu leur reprise de « Partenaire particulier », hit symbole des années 80 dans leur aspect le plus ringard, rate une bonne occasion de se lâcher. Ces jeunes Brestois, membres d'un cercle celtique, ont une interprétation très personnelle de ces morceaux qui ont hanté les ondes et le petit écran il y a 20 ans. Une époque où toutes les boîtes de nuit s'appelaient « Le Macumba » et où les Renault Fuegos bleues Gauloise roulaient encore.

Légèrement déjanté
« Les démons de minuit », « L'aventurier », les génériques de dessins animés cultes comme « Les cités d'or » ou « Les mondes engloutis » font partie d'un répertoire qui parle principalement à la génération des 20-35 ans.
Mais les rythmes endiablé des basses électroniques, le son des instruments traditionnels et les chorégraphies énergiques suffisent à rameuter le public. Des déguisements surprenants confirment le côté légèrement déjanté de ce boys-band d'un genre nouveau, formé l'an passé
« On considère le groupe comme un défouloir, tout en montrant qu'on peut faire autre chose avec la bombarde et la cornemuse », affirme Dédé, l'un des artistes. Un « autre chose » qui vient de là, qui vient du groove.

Mercredi 23 juillet - Quimper